Appel à bourse et à projet : résultats

Avril 2022

Deux bourses accordées à :

• Camille COHEN, néphrologue, post-doctorant à l’Institut Curie de Paris, pour effectuer un stage dans le laboratoire au MRC d’Edinburgh en Ecosse où il va étudier les mécanismes de formation de fibrose dans les gammapathies monoclonales compliquées d’une atteinte rénale par dépôts de tout ou partie de l’immunoglobuline monoclonale.

• Anaïs SCHAVGOULIDZE, docteur en Pharmacie et Biologiste Médicale à Toulouse, pour effectuer un séjour à Boston, au Dana-Farber Cancer Institute, où elle va terminer une thèse de Sciences consacrée à l’identification des marqueurs moléculaires expliquant l’impact pronostique très défavorable de la présence d’une délétion 17p au niveau des plasmocytes des myélomes.

Une subvention accordée à :

• Vincent FEUILLET, chargé de recherche INSERM dans l’équipe « Neural regulation of immunity » du Centre d’Immunologie de Marseille Luminy, pour un projet explorant l’influence du système nerveux périphérique, via des neurones sensoriels médullaires, sur l’évolution des myélomes et sur la réponse immunitaire anti-tumorale associée.


Juin 2021

Une bourse accordée à :

• Rémi TILMONT interne en Hématologie à Lille, pour effectuer un Master au sein de l’université canadienne de Calgary. Le projet concerne les facteurs de réponses à des anticorps bispécifiques, i.e. en même temps anti-plasmocytes et activateurs du système immunitaire du malade.

Cinq subventions accordées à :

• David GARRICK (INSERM, Paris Saint-Louis) pour poursuivre l’étude de certains ARN, dits longs non-codants, impliqués dans le myélome. Une première subvention (2018) a permis d’obtenir des résultats qui incitent à élargir l’approche en envisageant la recherche de molécules inhibitrices d’intérêt thérapeutique.

• Bertrand HUARD, professeur d’Immunologie et co-directeur d’un groupe de recherche à Grenoble, pour l’étude d’un marqueur de cellules de myélome qui pourrait jouer un rôle clé dans leur localisation dans la moelle osseuse et dans l’émergence de la maladie.

• Jérôme MOREAUX, directeur de l’Institut de Génétique Humaine de Montpellier, pour étudier l’organisation tridimensionnelle du génome des cellules de myélome en identifiant les régions impliquées dans l’évolution de la maladie.

• Alexandre TERRE-DECKER, en DES de Médecine Interne et boursier de l’institut Imagine de l’Hôpital Necker de Paris, pour étudier les gammapathies particulières par leur association à des signes généraux et à une augmentation des marqueurs biologiques d’inflammation.

• Joelle VINH, directrice de l’unité de Spectrométrie de Masse du CNRS à Paris, pour mettre au point une stratégie d’évaluation de la maladie résiduelle basée sur une méthode très sensible de détection de l’immunoglobuline monoclonale sérique.


Juin 2020

Deux bourses accordées à :

Jean-Baptiste ALBERGE, qui termine à Nantes une thèse de Sciences concernant l’étude moléculaire de cellules tumorales myélomateuses et les mécanismes de leur résistance aux traitements avant de partir en stage postdoctoral au Dana Farber Cancer Institute de Boston ou il travaillera sur la génomique des myélomes indolents et des gammapathies monoclonales de signification indéterminée.

Vincent JAVAUGUE, MCU-PH dans le service de Néphrologie du CHU de Poitiers, pour effectuer un séjour d’un an dans le laboratoire de pathologie rénale de la Mayo Clinic, à Rochester (USA) ou il travaillera avec les Dr Sami NASR et Nelson LEUNG. Le projet concerne la physiopathologie de maladies rénales par dépôts d’immunoglobulines.

Trois subventions accordées à :

Emilie CHALAYER, praticien hospitalier à St-Etienne, pour soutenir un projet d’évaluation de marqueurs susceptibles de prédire le risque de thrombose chez des malades ayant un myélome et devant recevoir un IMID.

Alexandre DETAPPE (Strasbourg) pour développer un système de cellules « natural killer » (NK) modifiées, « habillées » de nano-particules recouvertes d’anticorps anti-plasmocytes et d’un agent d’imagerie. L’objectif est d’analyser la bio distribution de ces cellules et leur capacité à être utilisées en tant qu’immunothérapie du myélome.

Suman MITRA (Lille) en soutien d’un projet visant à développer une approche de traitement du myélome par des cellules « natural killer » (NK) modifiées pour cibler les plasmocytes de myélome avec une efficacité optimisée et une toxicité réduite. L’essentiel de la subvention doit permettre de renforcer l’équipe de S. MITRA par le recrutement d’un expert reconnu de la biologie des cellules NK.

 


Septembre 2019

Une bourse accordée à :

Victor GABORIT, bio informaticien spécialisé dans la recherche en Onco-Hématologie, doctorant au Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie de Nantes dans l’équipe de Stéphane Minvielle, pour effectuer une 4ème année de thèse de Sciences consacrée à des mécanismes moléculaires épigénétiques induits par certains traitements dans les cellules de myélome multiple.

Deux subventions (sur 6 demandes) accordées à :

Caroline DEMANGEL, responsable de l’unité INSERM « immunobiologie de l’infection » de l’Institut Pasteur de PARIS pour financer un projet étudiant l’effet potentialisateur de la mycolactone, toxine lipidique bactérienne inhibant le transport de protéines intra-cellulaires, de l’action des inhibiteurs du protéasome. Ce projet a été labellisé AF3M.

Catherine PELLAT-DECEUNYNK Directrice de Recherche CNRS au Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie de Nantes, en soutien d’un projet concernant la compréhension des mécanismes de régulation génique liés au gène p53 dont les mutations dans les cellules de myélome indiquent un pronostic très péjoratif.

 


 

Décembre 2018

3 subventions accordées à :

•  Frédéric LUCIANO (chargé de recherche INSERM au Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire, Nice) pour l’étude d’une protéine probablement importante dans le développement des myélomes puisqu’elle aboutit à l’émergence d’une maladie équivalente lorsqu’elle est surexprimée dans des cellules B de souris.

•  Christophe SIRAC (Maître de conférence à l’Université de Limoges, chercheur de l’unité mixte INSERM-CNRS « Contrôle de Réponse Immune B et des lymphoproliférations ») pour le développement d’une nouvelle approche thérapeutique visant à réduire les dépôts d’amylose immunoglobulinique et, également, de tous les types d’amylose, quel que soit la nature de la protéine causale.

•  Jean-Christophe BORIES (Directeur de Recherche INSERM, responsable de l’unité UMR1126, Hôpital Saint-Louis, Paris) pour le développement d’approches d’immunothérapie innovantes destinées au traitement du myélome utilisant de nouveaux récepteurs chimériques pour l’antigène.

 

Juillet 2018 

3 bourses accordées à :

•  Morgane NUDEL, interne en Hématologie Clinique au CHU de Lille,  pour effectuer un séjour de recherche au sein de la division d’Hématologie du McGill University Health Center de Montréal ou elle doit rechercher des paramètres prédictifs de la réponse à un traitement utilisant un anticorps monoclonal anti-plasmocyte.

•  Béré DIALLO pour finaliser la thèse de Sciences qu’elle a entreprise au sein de l’équipe « Cancer et immunité anti-tumorale » du centre de recherche des Cordeliers, à Paris. Madame Diallo s’intéresse à l’effet vaccinal des anticorps monoclonaux anti-plasmocyte.

•  Antoine DAVID pour une quatrième année de thèse de Sciences effectuée au sein d’une unité INSERM de l’hôpital Saint-Louis de Paris. Les travaux d’A. David concerne un RNA long non codant, CRNDE, qui a probablement un rôle important dans le développement du myélome.

 

2 subventions accordées à :

•  Brigitte SOLA qui dirige, à l’université de Caen Normandie, une équipe mixte INSERM-CNRS se consacrant à l’étude de la régulation de l’équilibre oxydo-réduction et à ses dysfonctions au sein de cellules malignes, en soutien d’un projet visant à étudier les effets de l’inhibition des systèmes antioxydant au sein de cellules de myélome.

•  Martine AMIOT (Directeur de Recherche CNRS, Institut de Recherche en Santé de l’Université de Nantes) pour étudier l’efficacité des voies de réactivation de l’apoptose que représente l’utilisation d’inhibiteurs de BCL2 et de MCL1 dans le myélome. Ce projet s’inscrit dans une perspective de thérapie ciblée, notamment au regard de l’efficacité clinique d’un anti-BCL2, le Venetoclax, chez un sous-groupe de patients présentant un MM avec translocation t (11 ; 14).

 


 

Décembre 2017

3 bourses accordées à:

•  Eileen BOYLE (Service d’Hématologie, Centre Hospitalier Universitaire de Lille) pour effectuer un séjour d’un an dans le laboratoire du Pr. B. Walker à Little Rock aux USA afin d’étudier l’évolution des gênes des cellules myélomateuses de patients sous traitement et les mécanismes de sélection de cellules résistantes ;

• Zeinab DALLOUL (équipe « Génétique moléculaire de la cellule B et des syndromes lymphoprolifératifs », CNRS de Limoges) pour effectuer une quatrième année de thèse d’université visant à caractériser les mécanismes impliqués dans la production d’immunoglobulines rares (IgE, IgA, IgG5), travail susceptible d’apporter des données nouvelles sur la biologie des cellules B à l’origine des myélomes ; et

•  Laurie HERVIOU (Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier) pour effectuer une 4ème année de thèse destinée à l’étude du rôle de facteurs de régulation épigénétique dans le développement des plasmocytes, la progression du myélome et sa résistance aux traitements.


3 subventions accordées à :

•  Véronique FREMEAUX-BACCHI (Centre de Recherche des Cordeliers Université Pierre et Marie Curie & Laboratoire d’Immunologie Hôpital Georges Pompidou, Paris) pour l’étude des anomalies du système du complément observées au cours de maladies rénales et vasculaires particulières par leurs association à une gammapathie monoclonale ;

•  David GARRICK (chargé de recherche INSERM dans l’équipe « Epigenetic regulation of HSC aging and age-related haematological disorders » à Paris VII) pour l’étude du rôle d’ARN particuliers, longs, notamment le CRNDE (Colorectal Neoplasia Differentially Expressed) surexprimé dans les plasmocytes tumoraux au cours de l’évolution des myélomes et dans certains sous-groupes, dont les myélomes avec translocation t(4 ;14) ; et

•  Stéphanie POULAIN (Laboratoire d’Hématologie, Centre Hospitalier Universitaire de Lille) pour explorer une voie permettant le transfert de protéines (ou de RNA) entre le noyau et le cytoplasme dans les cellules caractérisant la Maladie de Waldenström (MW), dont l’inhibition pourrait apporter de nouvelles possibilités thérapeutiques.

 


 

Décembre 2016

Une bourse, accordée à:

•  Alexandre DETAPPE, qui cherche à mettre au point des nanoparticules marquées ciblant spécifiquement les plasmocytes de myélome, susceptibles d’être utilisées comme outil diagnostic, en particulier pour détecter des foyers résiduels après traitement, et, éventuellement, thérapeutique. Ce projet est mené aux USA, dans le laboratoire du Dr. Irène Ghobrial au Dana-Farber Cancer Institute de Boston.


3 subventions accordées à :

•  Jean-Christophe BORIES, qui dirige, à l’Hôpital Saint-Louis, à Paris, un laboratoire de Recherche s’intéressant tout particulièrement à la physiopathologie des myélomes reconnus comme les plus graves, en particulier des myélomes avec translocation (4 ;14).  A partir de la mise en évidence d’anomalies moléculaires particulières à cette situation, JC Bories envisage de tester de nouveaux traitements de ce sous-groupe de Myélome.

•  Salomon MANIER qui, au Centre Hospitalier de Lille, cherche à identifier des marqueurs de réponse et de résistance aux IMiDs en comparant les caractéristiques moléculaires des plasmocytes de patients réfractaires et de malades répondeurs exceptionnels au Pomalidomide. L’objectif est d’arriver à une utilisation rationnelle des IMiDs par la reconnaissance des situations susceptibles de réellement bénéficier de ce type de médicament.

•  Céline DELALOY qui, à l’université de Rennes, développe un projet cherchant à mieux comprendre la physiopathologie de la macroglobulinémie de Waldenström. Elle envisage d’étudier tout particulièrement les mécanismes à l’origine de la capacité des cellules clonales anormales à se différencier incomplètement  en plasmocytes, anomalie qui explique l’hétérogénéité cellulaire caractéristique de la maladie.

 

Avril 2016

Une subvention accordée à : 

•  Laurent DELPY, qui dirige une équipe de Recherche à Limoges, pour poursuivre l’étude de la production des immunoglobulines par les plasmocytes et pour mettre au point des stratégies susceptibles de la perturber de façon à fragiliser les cellules productrices anormales et en favoriser l’élimination.
Une bourse a été accordée à Jérémie CALAIS pour effectuer un séjour de Recherche dans l’unité d’imagerie de l’Université de Los Angeles. Le demandeur a préféré choisir une des autres possibilités de financement qui lui étaient offertes, n’étant pas certain, dans l’avenir, de continuer à s’intéresser au myélome.

 


 

Juillet 2015

Deux bourses accordées à:

•  Marie-Lorraine CHRETIEN, chef de clinique dans le service d’Hématologie du Centre Hospitalier de Dijon, pour effectuer un stage post-doctoral dans le laboratoire de recherche du Centre Hospitalier de Toulouse du Pr Hervé Avet-Loiseau, consacré à l’étude des interactions entre les cellules myélomateuses et d’autres cellules de la moelle osseuse, en particulier des précurseurs de globules blancs.

•  Xiu Li SONG, médecin travaillant sous la direction de Jean-Christophe BORIES à l’Hôpital Saint-Louis, à Paris, pour terminer un travail de thèse de Sciences consacré à l’étude des myélomes présentant une translocation (4 ; 14) et de la fonction de la protéine MMSET que dérégule cette translocation.


Une subvention accordée à :

•  Catherine PELLAT-DECEUNYNCK, pour poursuivre ses travaux sur le rôle d’un régulateur normal du cycle cellulaire, la protéine P53, qui est inactive souvent dans les cellules anormales des myélomes.

 


 

Décembre 2014

Une bourse, accordée à:

•  Carolina MARTINEZ pour développer et évaluer des lymphocytes T exprimant des récepteurs antigéniques chimériques (CAR) reconnaissant des antigènes de surface du plasmocyte myélomateux, susceptibles d’être utilisés en traitement du Myélome. Projet conduit dans l’unité INSERM U1126 que dirige JC BORIES, à l’Hôpital Saint-Louis, à Paris.


Une subvention, accordée à :

•  Yesim DARGAUD Professeur des Universités-Patricien Hospitalier, responsable de l’Unité d’Hémostase Clinique de l’Hôpital Cardiologique de Lyon, en soutien d’un projet intitulé « The challenge of myeloma-related thromboembolic disease: can we better predict the risk and improve treatment ? ».


Mars 2014

1 bourse et une subvention accordée à:

•  Wafa HASSEN, 37 ans, Professeur de physiologie cellulaire et de toxicologie en stage sabbatique post doctoral à l’Institut de Recherche en Biothérapie de Montpellier, pour étudier l’impact du métabolisme des principaux médicaments du myélome sur la réponse de la maladie à ces traitements. Projet réalisé sous la direction de Monsieur Jérôme MOREAUX auquel a été accordé, en complément de la bourse de M. Hassen, pour le même projet, une subvention FFRMG.

 

En plus, 4 financements accordés à:

• Christophe SIRAC, Maitre de conférences à l’Université de Limoges, pour poursuivre l’étude des modèles animaux des différentes maladies par dépôts d’immunoglobulines monoclonales qu’il a développé en utilisant des techniques de génie génétique.

• Martine AMIOT, Directeur de Recherche CNRS, travaillant à l’Institut de Recherche en Santé de l’Université de Nantes, pour un projet d’étude de la résistance des cellules myélomateuses à des agents toxiques.

• Stéphanie POULAIN, Praticien hospitalier dans le service d’hématologie du Centre Hospitalier de Valenciennes, travaillant en étroite liaison avec le Laboratoire d’Hématologie de Lille, un projet concernant l’évolution des cellules anormales caractérisant la Maladie de Waldenstrom.

• Stéphane MINVIELLE, Directeur de Recherche CNRS au Centre de Recherche sur le Cancer de Nantes, pour poursuivre des travaux concernant le rôle de modifications des gènes des plasmocytes dans la progression des myélomes.

 


 

Juin 2013:

1 bourse accordée à:

• Raphaël SZALAT, pour effectuer un stage de recherche au Dana Farber Cancer Institute de Boston, USA, dans le laboratoire du Docteur Nikhil MUNSHI.

2 financements de projet accordés à:

• Catherine PELLAT-DECEUNYNCK, Directeur de Recherche au CNRS, travaillant à l’Institut de Recherche en Santé de l’Université de Nantes

• Jill CORRE, Maître de Conférence des Universités- Praticien Hospitalier au CHRU de Toulouse.

 


 

Novembre 2012 :

1 bourse accordée à:

• Cyrille TOUZEAU, Médecin, pour effectuer un séjour de recherche dans le laboratoire du Dana Farber Cancer Institute du Docteur Anthony LETAI à Boston (USA).

3 financements de projet accordés à:

• Stéphanie POULAIN, Praticien-Hospitalier responsable de l’unité de Biologie Moléculaire du Centre Hospitalier de Valenciennes,

• Charles DUMONTET, Professeur d’Hématologie à l’Université/Hospices Civils de Lyon,

• Bertrand ARNULF, Professeur des Universités en Immunologie à l’université Paris VII – Praticien Hospitalier à l’Hôpital Saint-Louis de Paris.

 

Juin 2012:

Trois bourses, accordées à:

• Eileen BOYLE, Interne des Hôpitaux de Lille, pour effectuer un Master 2, dans le laboratoire du Pr G.J. MORGAN, à Londres, au sein de l’ICR (Institute of Cancer Research).

Maxime HALLIEZ, Médecin, Interne en Biologie Médicale à Nantes, pour effectuer un Master 2 à Nantes dans le laboratoire INSERM que dirige Madame Martine AMIOT.

Hai Vu NGUYEN, pour effectuer un séjour post-doctoral à Boston, dans le laboratoire du Professeur F. ALT, au sein de la Harvard Medical School.

 

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